Dans le contexte contemporain de l’accompagnement social et de la prise en charge médico-psychologique des publics migrants, se pose aux professionnels et bénévoles, le problème de la barrière de la langue et de la différence culturelle. Cependant, il ne suffit pas de parler « la langue du migrant » ou d’avoir voyagé dans des contrées lointaines et exotiques pour prétendre à une aptitude ou à un savoir-faire dans l’accompagnement en situation d’interculturalité.
Cette formation permettra d’aborder de manière psychologique, sociale et anthropologique, certains concepts comme l’interculturalité, l’identité ou encore, l’altérité.
Des notions essentielles, qu’il faut pouvoir appréhender et maîtriser pour instaurer une relation d’aide autour de cet « Autre » venu d’ailleurs.
PUBLIC
Professionnels et bénévoles intervenant auprès d’un public migrant.
PRE-REQUIS
Aucun
OBJECTIFS
- Identifier et mieux repérer les différences culturelles, leurs manifestations et interprétations.
- Acquérir des notions en matière d’exil et de santé mentale (choc post traumatique, culturel ou identitaire).
- Comprendre les processus en jeu dans les situations professionnelles d’interculturalité pour mieux envisager l’entrée en relation et l’accompagnement.
CONTENU
- Travailler autour de la notion d’accueil, qu’est que cela signifie, et à quoi elle renvoie.
- Savoir travailler dans l’interculturalité, voir le monde à travers le prisme de l’Autre pour que la rencontre se fasse. Comment interagir entre deux cultures : l’une qui accueille et l’autre qui est accueillie.
- Comprendre les différentes modalités d’expression telles que les regards, postures, intonations… qui sont essentielles dans les échanges interculturels.
- Apprendre à être disponible pour accueillir la souffrance de l’Autre.
MÉTHODES ET MOYENS PÉDAGOGIQUES
Alternance des apports théoriques, pratiques et méthodologiques
Support pédagogique remis au stagiaire
Évaluation diagnostique, formative et sommative
LES ATOUTS DE CETTE FORMATION
Des outils et des réflexions sur les « bonnes » pratiques mais aussi, pour pouvoir garder une distance professionnelle satisfaisante et essentielle dans l’accompagnement d’un public en situation d’exil.