Encrage : Valorisation des travaux des étudiants de l’IRTS Hauts-de-France

Encrage est une revue numérique qui a pour objectif de :

– Diffuser, capitaliser et transmettre un résumé « carte de visite » des travaux des apprenants IRTS aux professionnels et aux nouveaux apprenants
– Valoriser les travaux et les compétences des étudiants et créer de la visibilité

Le projet de publication concerne les travaux certifiés des étudiants de l’IRTS Hauts-de-France des niveaux 6 et 7 : ASS, ES, ETS, CESF, MF, CAFERUIS, DEIS et CAFDES : mémoire, dossier d’expertise, note d’aide à la décision, etc. L’appel à auteurs a été lancé auprès des promotions d’étudiants en cours de parcours.

Vous trouverez ci-après, en cliquant sur le titre, un court résumé des mémoires que des étudiants ont accepté de mettre en ligne.
Pour les étudiants de l’IRTS et les abonnés de l’Espace Santé Social, après identification, les documents en texte intégral sont accessibles sur le portail de l’Espace Santé Social. Un lien de connexion vous y mènera à la fin de chaque résumé.
ISSN : en cours

Revue Encrage n°1 : février 2023

DEES 2022

Titre :

La place de la personne polyhandicapée dans la société

Mots-Clés :

Liberté de choix ; citoyenneté ; autodétermination ; empowerment ; valorisation des rôles sociaux ; polyhandicap

Résumé :

La complexité de la situation de handicap des personnes polyhandicapées est liée à plusieurs facteurs qui entrainent une importante dépendance, ainsi elles sont limitées et manquent d’autonomie de décision et de participation dans leur quotidien.

L’équipe pluridisciplinaire est alors invitée à observer, à repérer, à se questionner, à travailler en équipe, à impliquer la personne concernée afin de répondre au mieux aux demandes et être un agent causal/médiateur/facilitateur dans le quotidien. Tout cela dans l’objectif d’accompagner à développer les compétences, à pousser leurs limites et difficultés dans la mesure du possible, pour favoriser leur épanouissement personnel et leur donner accès à une qualité de vie satisfaisante. Est-ce que c’est bien cela qu’il veut ?

Est-ce que c’est ce genre de musique qu’elle aime ? Ou encore est-ce ce vêtement qu’il aimerait porter aujourd’hui ? Qu’est-ce qui le passionne ?
Comment puis-je les faire participer ?... Voilà quelques questions qui ont déterminé mon accompagnement durant mes trois ans d’apprentissage à la Maison d’Accueil Spécialisé et qui ont suscité en moi d’autres questions auxquelles j’ai essayé de répondre dans mon mémoire de pratique professionnelle.

Si nous leur faisons confiance et leur donnons l’occasion, ils sont prêts à se dévoiler et à nous surprendre.

Pour consulter le document intégral : https://espacesantesocialhdf.fr/Record.htm?idlist=120&record=19411418124912396909

CAFERUIS 2020

Titre :

L'avancée en âge des personnes en situation de handicap : un défi managérial

Mots-clés :

Accompagnement, changement, équipe

Résumé :

Je fais fonction de cadre intermédiaire dans un établissement médico-social accueillant des adultes en situation de handicap intellectuel et psychique. Je constate que les réponses apportées par les professionnels aux besoins individualisés des personnes en situation de handicaps vieillissantes ne sont pas satisfaisantes.  La stratégie prise par la direction pour l’établissement est de transformer une unité de vie en une unité de vie pour personne en situation de handicap vieillissante (UVPHV).

Le vieillissement de la personne accompagnée n’ayant pas été anticipé au sein de la structure, les professionnels se retrouvent en difficultés pour adapter leurs pratiques aux besoins de la personne.
Au travers d’un diagnostic, j’ai émis plusieurs hypothèses permettant d’avoir des éléments de compréhensions et d’explications. Leurs vérifications ont mis en exergues plusieurs facteurs qui légitiment la crainte des équipes à faire évoluer leurs pratiques professionnelles : le sens, la culture, les compétences et le changement.

Manager un projet de transformation d’activité, c’est manager des incertitudes. Le cadre intermédiaire que je suis doit faciliter le changement en mettant en place les conditions nécessaires à la compréhension du projet et l’acceptation de celui-ci.

La co-construction du projet d’établissement permet de fédérer les professionnels autour de valeurs, missions et d’objectifs commun, tant dans une dimension éthique qu’opérationnelle. Il définit le cadre qui donne sens et organise l’activité professionnelle. En amont de cette étape détaillée dans un plan d’action, il me paraissait incontournable de rétablir le sens de cette commande et de mettre en place des dispositifs de soutiens aux professionnels au travers le développement des compétences individuelles et collectives. Ces préconisations ont pour objectif d’améliorer la qualité de l’accompagnement des personnes accompagnées.

Pour consulter le document intégral : https://espacesantesocialhdf.fr/Record.htm?idlist=1&record=19413940124912311229

DEES 2022

Titre :

Et, l'amour dans tout ça ?

Mots-Clés :

Posture professionnelle - relation éducative - engagement - amour - distance

Résumé :

Septembre 2019 ; je plante mon jardin intérieur en terre étrangère : l’Institut Régional du Travail Social. Au rythme lent de la germination des premières pousses, des premières réflexions, je prends conscience de la complexité du métier d’éducateur spécialisé.

Dès le début ma formation, j’ai pu entendre à plusieurs reprises la notion de « bonne distance » via les intervenants, mais sans réellement y mettre une définition commune. L’émetteur m’envoie une information que je n’arrive pas à réceptionner ; c’est dans ce questionnement que le sujet émerge. Et pour cause, il y a une envie d’aller en quête de réponses. Mon questionnement principal était : « Pourquoi parlons-nous de bonne distance et non de juste proximité, voire d’amour dans la relation éducative ? »

Une exploration engagée fait jour, la sérendipité apparait ; de nouvelles notions se manifestent. Au vu des entretiens avec Philippe Gaberan et Guy Hardy, un champ lexical jaillit autour de l’amour ; dimension affective, amour compassionnel, point d’affection… À la résonance de ces propos, les avis divergent. Pouvons-nous parler d’amour dans la relation éducative ?  Ce mot qui a lui seul produit un malaise et une gêne. Ce sujet est peu mis en avant mais semble être l’origine de nombreuses interrogations pour l’éducateur spécialisé. Faut-il oser déconstruire certaines de nos pratiques professionnelles pour les reconstruire ?

Une narration qui donne visibilité à un sujet tabou et qui apporte une singularité en raison d’une intrigue permanente au regard des différents apprentissages. Une nouveauté inattendue qui permet de reproblématiser afin de répondre à l’objectif du mémoire ; formuler une problématique éducative.

Lors de l’écriture de ce mémoire de pratique professionnelle, je n’ai jamais essayé de romancer les combats - j’espère simplement qu’un jour, nous pourrons exprimer ouvertement les hauteurs de notre cœur, sans honte et tabou. Mais parce que nous n’avons pas atteint ce niveau de confort, je ne peux vous mentir : j’aime voir nos masques d’évitement émotionnel glisser lorsque nous nous battons et réalisons diverses recherches sur le sujet.

En définitif, cet écrit m’a permis d’évoquer un sujet qui me questionnait énormément ; la place de l’amour dans la relation éducative. J’ai pu faire la rencontre de certains professionnels qui osent s’exprimer ouvertement sur les profondeurs de ce sujet, sans gêne parce qu’ils sont convaincus de l’importance de la dimension affective. Ils prônent ces joyeux de proximité émotionnelle qui se rejouent souvent tous les jours, à des moments précis du quotidien.

Pour consulter le document intégral : https://espacesantesocialhdf.fr/Record.htm?idlist=112&record=19408325124912265079

DEASS  2012

Titre :

« Moi, la retraite j’y vais pas ! » ou Le départ à la retraite des travailleurs handicapés en ESAT

Mots-clés :

Retraite, ESAT, Handicap

Résumé :

Aujourd’hui, l’allongement de la durée de vie est un phénomène de société qui concerne également les personnes en situation de handicap. D’après les recherches de la Fondation John Bost, l’espérance de vie de ces personnes serait passée de 48 ans à 60 ans entre les périodes de 1972-1979 et 1980-1990. Cette nouvelle longévité s’explique à la fois par les progrès médicaux, par l’amélioration des conditions de vie et de la prise en charge médico-sociale de la population handicapée.

Pour consulter le document intégral : https://espacesantesocialhdf.fr/Record.htm?idlist=1&record=19412478124912306509

DEES 2022

Titre :

L'inceste adelphique

Mots-clés :

inceste ; accompagnement ; violences ; reconstruction ; fraternel

Résumé :

Le 7 janvier 2021, le livre de Camille Kouchner « La Familia grande » est publiée aux éditons Joël Saget. L’auteur y relate l’histoire de son frère, victime de viol par leur beau-père, Olivier Duhamel. De ce fait, l’inceste est au-devant de l’actualité et l’hashtag #metooinceste apparaît sur les réseaux sociaux. Cela a pu relancer divers débats à ce sujet, notamment sur le rallongement du délai de prescription ainsi que sur la sensibilisation des plus jeunes afin de lutter contre les violences intrafamiliales.

Pour autant, l’inceste n’a pas toujours été reconnu, la parole des victimes non-entendue. Il a fallu plusieurs décennies pour que la société actuelle permette de faire la lumière sur ce sujet. Soulignons que, même si l’inceste est principalement rapporté à une relation d’emprise de la part de l’individu d’autorité, l’inceste adelphique, ou fraternel, est peu discuté. Il peut sembler inconcevable, de par le statut de l’enfant ‟innocent”, que celui-ci puisse découvrir ses désirs sexuels et veuille les expérimenter auprès de ses collatéraux. Ce comportement sera catégorisé comme une perversion, une pathologie d’ordre psychiatrique. Or ce type d’inceste est rencontré de manière récurrente au sein des métiers du médico-social.

Cette initiation à la recherche s’appuiera sur des apports théoriques anthropologiques, sociologiques et psychanalytiques, ainsi que sur une étude de terrain effectuée auprès de différents professionnels du médico-social intervenant au plus près de ces situations. Ces apports permettront de dégager une problématique précise et de développer diverses hypothèses d’actions afin d’y répondre. Cet écrit soulignera l’importance du rôle de l’éducateur spécialisé, coordinateur du projet pour l’enfant.

Pour consulter le document intégral : https://espacesantesocialhdf.fr/Record.htm?idlist=163&record=19412936124912301189

DEASS 2022

Titre :

Parcours d'aidants, entre épreuve de réalité et bienveillance

Mots-clés :

Personne âgée, proche aidant, épuisement, isolement, "aller vers", prévention

Résumé :

Qui sont les proches aidants ? Peut-être vous, votre conjoint, un autre membre de votre famille, ou un ami... De nos jours, l’espérance de vie augmente, les maladies neurodégénératives sont de plus en plus présentes. Elles bouleversent les histoires de vie, celle de la personne souffrante et celle de la famille. Les aides nécessaires peuvent être apportées par une multitude de personnes mais le plus souvent elles reposent sur une personne : le proche aidant. Son parcours de vie est alors coloré par la trajectoire de vie de son proche malade, au point que sa vie quotidienne en est imprégnée...

DEES 2022

Titre :

La posture de l’éducateur : un levier pour l’entrée en relation éducative sous contrainte ?

Mots clés :

Relation éducative / contrainte / posture / lien / rencontre

Résumé :

La relation éducative est le socle de notre prise en charge, mais elle n’est jamais donnée dès le début de l’accompagnement. Encore plus, dans le cadre d’intervention de la Protection Judiciaire de la Jeunesse : l’aide contrainte.

Cette relation se construit au fil du temps et en fonction de l’éducateur et du jeune.
Si, au départ, j’ai souhaité questionner la relation éducative sous contrainte judiciaire, c’est parce que je me questionnais sans cesse : Comment j’établis une relation
avec un jeune qui n’a pas souhaité être ici ? Comment, avec ce que je suis, je peux faire basculer le jeune de la contrainte à l’adhésion ? Au fil de mes recherches, échanges et de ma construction professionnelle, j’ai avancé l’idée que la posture de l’éducateur influençait la relation éducative.

Cette relation éducative se construit au travers de moments quotidiens, de partage et de faire avec. Elle se construit au travers de l’engagement de l’éducateur dans celle-ci.
Ce mémoire vient questionner la posture du professionnel comme étant un levier à la relation éducative sous contrainte.

Pour consulter le document intégral : https://espacesantesocialhdf.fr/Record.htm?idlist=116&record=19408307124912265899

 

Revue Encrage n°2 : décembre 2023

 

Titre :

Les femmes bénéficiaires du RSA sur le territoire de Douchy-les-Mines et leur insertion professionnelle. "Travailler ? Oui, mais moi j'peux pas maintenant"

Mots-clés : Femme - mère - héritage - socioculturel - acteur - RSA - insertion professionnelle - contexte socioéconomique - territoire.

Résumé :

Le RSA a été mis en place en 2009. Il s'adresse aux personnes n'ayant pas d'emploi et ne bénéficiant pas d'une indemnisation chômage. Il offre aux personnes allocataires un accompagnement dont l'objectif final est le retour à l'emploi.

Je me demande ce qui intervient dans l'accès à l'emploi des femmes, pourquoi sont-elles plus nombreuses ? Est-ce plus difficile ? Quelle est l'influence du territoire ? Quelles sont les conséquences du RSA sur les bénéficiaires ?

Pour répondre à ma question de départ "En quoi l'héritage socioculturel de la femme au foyer bénéficiaire du RSA habitant Douchy-les-Mines, impacte son insertion professionnelle ?", je mobilise les concepts "déterminisme""héritage socioculturel" de Pierre Bourdieu et "d'acteur" de Bernard Lahire et me réfère aux données socioéconomiques et historiques du territoire et les politiques publiques RSA. Je les croise avec les données empiriques recueillies lors d'entretiens semi-directifs menés auprès des femmes bénéficiaires du RSA sur le territoire concerné.

J'étudie la situation singulière des femmes face à l'insertion professionnelle et au regard des politiques publiques de l'emploi. Je comprends que les femmes sont héritières d'un modèle traditionnel, celui de la femme et surtout de mère au foyer. Elles en ont conscience et veulent s'émanciper par le travail à certaines conditions et au moment de leur choix.

Ces éléments d'enquête me permettent d'ajuster mon accompagnement en prenant en compte leurs spécificités et désirs. Mon travail d'ASS est de personnaliser les politiques publiques qui se veulent généralistes.

 

 

Titre :

Considérer la culture des mineurs non accompagnés : la clé d’un parcours d’intégration réussi ?

Mots-Clés :

MNA, culture, identité, accueil, intégration

Résumé :

L’accompagnement de Mineurs Non Accompagnés dans un établissement d’hébergement en diffus m’a amené à des questionnements. Sur la considération portée à la culture de ces jeunes étrangers, sur l’influence de cette considération dans leur parcours d’intégration. Ces questionnements résonnent davantage encore ces derniers mois, alors que la question des migrants et de leur accueil occupe un temps d’antenne considérable dans les médias.

Cette crise de l’accueil est un phénomène réel et observable au quotidien, dans les établissements sociaux qui ont pour mission d’accompagner et justement d’accueillir ces publics “migrants”. Pour les MNA, leur nombre est en hausse constante depuis des années, et il arrive fréquemment que les sites de mise à l’abri soient saturés et en tension. Le Nord, bien qu’il ne diffère pas d’une tendance nationale, est particulièrement touché par ce phénomène.

La partie exploratoire de ce travail est divisé autour de 3 notions majeures : la notion de Mineur Non Accompagné, l’Identité et l’Intégration. Le terme MNA est récent, la problématique des jeunes exilés est un sujet de politique sociale considéré depuis la Convention Internationale des Droits de l’Enfance en 1989. L’accueil et la prise en charge de ces jeunes se fait en France à l’ASE, la plupart du temps dans des établissements spécialisés comme les DAHMNA qui n’accueillent que des jeunes étrangers. Il n’existe en revanche pas de cadre législatif particulier aux MNA.

Les conditions de placement de ces jeunes sont particulières : le mode d’hébergement diffus en “semi autonomie”, disposant de financements très réduits (bien inférieurs à la moyenne de l’ASE), pose les problèmes d’une présence éducative réduite et de défaillance des logements qui eux-mêmes posent la question de l’impact de ce mode d’hébergement sur la construction d’un adolescent déjà marqué par un parcours extrêmement violent. La construction identitaire de ces jeunes est en effet particulière. L’identification au statut de MNA, voire à la notion d’adolescence, dépend de leur origine sociale et de leur parcours de vie et de migration. La temporalité, les conditions de placement, l’ethnie et la nationalité, les langues parlées sont autant de facteurs influant sur la construction identitaire de ces jeunes déracinés. La place de l’éducateur est aussi particulière car ces jeunes n’ont pas de parents sur le territoire. L’éducateur devient la figure de référence du jeune. L’enjeu majeur de l’accompagnement de ces jeunes est leur réussite dans un parcours d’intégration semé d’obstacles : touchés par un choc culturel, ils doivent socialiser sur le territoire et préparer la majorité dès leur arrivée tout en répondant à l’injonction de se professionnaliser et en subissant toutes sortes de discriminations. Le travailleur social, par l’adaptation de sa posture aux spécificités de ce public, peut être d’une grande aide, les deux clés seraient l’acceptation du rôle de figure d’attachement et la curiosité culturelle.

Titre : Les parents face au trouble du spectre de l'autisme de leur enfant

Mots-clés : Accompagnement, diagnostic, enfant, handicap, isolement, parent, parent aidant, partenariat, trouble du spectre de l’autisme.

Résumé :

Depuis plusieurs années, l’autisme est de plus en plus reconnu en France, à travers les médias ou encore dans les politiques sociales qui prônent la notion d’inclusion.

Toutefois, la place des parents dont un enfant souffre de trouble du spectre de l’autisme est plus rarement abordée.

Ce travail de recherche vise à comprendre le parcours des parents : des premiers signes d’inquiétude, en passant par l‘annonce du diagnostic, jusqu’à la compréhension et l’acceptation de celui-ci.

En cherchant à comprendre le parcours des parents avec un enfant souffrant de trouble du spectre de l’autisme, ce travail de recherche vise à mettre en lumière un public peu représenté, à travers ses ressources et ses difficultés, pour permettre aux assistants de service sociaux d’adapter leur pratique professionnelle.

 

Titre : « Être parent d’enfant en situation de Handicap : le difficile chemin vers l’acceptation »

Mots-clés : Handicap, acceptation, parent, enfant, Mayotte, représentation, société, croyance, pratique, culture d’inclusion, inclusion, prévention, sensibilisation

Résumé :

L’acceptation du handicap d’un enfant n’est pas toujours quelque chose de simple. Encore plus sur un territoire comme Mayotte où la représentation de la personne en situation de handicap et du handicap est influencée par des croyances. 101ème département français, Mayotte est une petite île se situant dans l'Océan Indien. Cette île de 374 km², abrite différentes cultures et traditions toujours profondément ancrées à ce jour, même après sa départementalisation. Par conséquent, la vision et la définition du handicap diffèrent de l’Hexagone.

 

J’ai souhaité dans le cadre de ce mémoire comprendre ces représentations, ainsi que l’impact que cela avait sur les parents d’avoir un enfant dit différent. De par cette recherche, je me suis questionnée sur la pratique professionnelle de l’Assistante de Service Social dans le cadre du phénomène. Comment l’Assistant de service social pourrait accompagner ces parents vers ce processus d’acceptation tout en prenant en compte l’environnement culturel du territoire ? Quels peuvent être les outils existant et mis en place par les institutions ? Quelle peut être l'approche qu’ont les parents envers le handicap de leur enfant ? Les apports théoriques et pratiques viennent soulever d’autres problématiques dans le cadre de la reconnaissance ou la méconnaissance du handicap par les parents, influencées par divers facteurs tels que la prise en charge après l’annonce du handicap ou encore la barrière de la langue.

 

Ce travail de recherche vient déconstruire toutes les représentations autour du sujet pour soulever d’autres réflexions, pouvant faire évoluer les pratiques professionnelles de l’Assistant de Service Social.

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Titre : La personne sans abri et son animal de compagnie : Le chien, c’est dehors.

Mots-clés : sans abri, SDF, Marginalisation, chien, parcours d’insertion.

Résumé :

Le travail de recherche présenté porte sur le parcours d’insertion des personnes sans-abri qui possèdent un ou plusieurs chiens.

Evoluant au fil des années, les personnes sans abri ont toujours existé. Les parcours d’insertion, les modes de vie ainsi que les parcours de rue de ces personnes sont complexes et propres à chacune. Alors que l’accès qu’il soit au sein d’un hébergement, d’un logement, concernant la santé, ou bien lors des démarches administratives, est de plus en plus difficile pour ces personnes. Je me rends rapidement compte que la possession d’un animal de compagnie notamment un chien apparaît le plus souvent comme un frein supplémentaire dans le parcours d’insertion de ces personnes.

Ce mémoire de pratique professionnelle s’articule autour du questionnement suivant :

 

« En quoi l’animal de compagnie de la personne sans abri peut-il influencer son parcours d’insertion ? »

Cette dernière m’a permis de m’orienter vers la théorie qui est nécessaire à la compréhension de ce sujet et m’a donné l’opportunité de rencontrer les personnes sans abri et les professionnels concernés.

Suite à ces explorations, de nouveaux questionnements sont venus m’apporter un nouvel axe à mon mémoire de pratique professionnelle, m’amenant à formuler ma question de recherche :

« En quoi la présence du chien influe-t-elle sur la marginalisation de la personne sans abri ? »

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