Former les jeunes travailleurs sociaux par et pour le numérique pour l’inclusion des plus vulnérables

Pour sa deuxième édition, l’appel à projets “Relance Jeunesse”, organisé par l’Office Franco-Québécois pour la Jeunesse, a distingué le projet proposé par l’IRTS Hauts-de-France en partenariat avec le Cégep Sainte-Foy « Former les jeunes travailleurs sociaux par et pour le numérique pour l’inclusion des plus vulnérables ».

L’OBJECTIF : sensibiliser des jeunes apprenants français et québécois aux impacts de la transition numérique sur les publics vulnérables et les outiller dans leur pratique professionnelle en faveur de l’inclusion numérique des personnes accompagnées.
Pour accéder à la publicisation de l’annonce des lauréats sur le site de l’OFQJ : https://www.ofqj.org/laureats-relance-jeunesse-2022/

Les points forts du projet sont la mobilité, l’élaboration des capsules numériques et un séminaire de restitution final avec les partenaires prévu pour mars 2023.

La mobilité : Du 8 octobre au 15 décembre 2022, l’IRTS Hauts-de-France et le Cégep Sainte-Foy, partenaires pour la formation de travailleurs sociaux, ont organisé un séjour collectif à Québec sur le thème de la place du numérique dans le travail social, et les nouvelles méthodes de travail créatives.


11 personnes ont bénéficié directement de la mobilité à Québec : 10 apprenants et 1 formateur français de l’IRTS. Cependant le projet touche également d’autres bénéficiaires de façon indirecte : les apprenants et formateurs québécois impliqués dans les différents moments de la mobilité et du projet.

Pendant cette semaine, les participants à la mobilité ont notamment été accueillis par les équipes et les étudiants du Cégep Sainte-Foy.

Durant le parcours de découverte de la ville de Québec, les structures suivantes ont été visitées par les participants au projet : le refuge pour personnes en situation d’itinérance Lauberivière ; l’organisme communautaire Le Pignon Bleu, dont la mission principale est d’assurer la sécurité alimentaire des enfants des quartiers défavorisés de Québec ; le centre Jacques Cartier, un espace résidentiel et communautaire dédié à l’insertion scolaire et professionnel des jeunes québécois; le SQUAT Basse-Ville, un organisme d’aide aux jeunes en risque ou en situation d’itinérance.

Les objectifs attendus dans le cadre du projet étaient :

Objectifs professionnels : permettre aux participants de développer des compétences favorables à leur insertion professionnelle (autonomie, travail en équipe, maîtrise des outils numériques);

Objectifs pédagogiques et interculturels : construire des échanges pédagogiques France/Québec, ériger une expertise sur la thématique du numérique dans le travail social et diffuser cette expertise par la production de capsules numériques.

En amont puis tout au long de la mobilité, les étudiants ont été sollicités pour contribuer au bon déroulement du projet. Ils ont su s’organiser collectivement pour prévoir et organiser leur hébergement, leur alimentation et leur transport – et cela en autonomie quoique sous la supervision du formateur et avec l’aide préalable de la Responsable du Pôle International de l’IRTS. Cette organisation leur a permis d’apprendre à gérer un budget collectif et à en garder trace écrite, et de prendre confiance dans leur capacité à s’adapter dans un environnement nouveau.

Le programme de la semaine de mobilité a également permis d’échanger avec de nombreux professionnels québécois, et ainsi d’en apprendre beaucoup sur les différences dans la manière d’appréhender le travail social en France et au Québec. A l’occasion de la journée des stagiaires, ils ont aussi pu confronter leur propre point de vue à celui des étudiants québécois, ce qui a permis d’enrichir les échanges (ce qui a d’ailleurs été salué par les animateurs de cette journée). Ces différentes rencontres ont été pour les étudiants français l’occasion d’en apprendre plus sur les modalités spécifiques au travail social québécois, et de pouvoir les comparer avec leurs propres pratiques professionnelles en stage ou les enseignements dispensés en formation théorique à l’IRTS.

Sur le volet numérique, la rencontre organisée en distanciel avec un représentant du « Pôle développement numérique » de l’IRTS a permis aux participants au projet de bénéficier de nombreux conseils dans la perspective d’élaboration des capsules numériques : présentation des différents types de capsules, des techniques d’écriture d’une séquence vidéo, etc .. Cet échange et la mise à disposition d’un guide pour l’élaboration de capsules numériques élaboré par l’équipe IRTS aidera à la production des capsules numériques, livrable prévu pour la deuxième année du projet.

A la suite de la mobilité, un questionnaire de bilan a été adressé aux étudiants pour évaluer les apports personnels et professionnels de la mobilité sur ses bénéficiaires directes, les apprenants. Des aspects tels que les principales motivations et la satisfaction des apprenants, la qualité de la mobilité (activités, accueil et accompagnement…), le développement de compétences durant et post-mobilité, et les retombés en termes de mobilités internationales futures et en termes d’impact sur la formation et le parcours professionnel ont été évalués.

D’une manière générale, les apprenants ont jugé très positive la mobilité et ses apports. Des rapports de bilan qualitatifs et quantitatifs sont attendus pour la deuxième année de projet en ce qui concerne la mobilité du jeune formateur et l’impact du projet sur l’internationalisation des parcours de formation concernés.

A suivre le prochain temps de restitution du projet qui aura lieu le 28 mars 2023 à l’IRTS site Artois.