Ponts et Balises – Initiatives

« Ponts et Balises » est développé par l’IRTS des Hauts de France en partenariat avec le Cinquième Pôle, dédié à l’innovation responsable.

 

Connaître l’association « Enquête » – Marine QUENIN
L’arbre à défis
Avec les enseignants
Agir avec l’association Enquête
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De l’expérience humaine à l’expertise citoyenne – Madani Oulkebir
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Les réseaux des Centres Sociaux – Madani Oulkebir
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Conviviencia – Samuel GRZYBOWSKI
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Promeneurs du net – Madani Oulkebir
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Que peut le théâtre ; le projet « Supermuslim, entre père et fils » – Karim Tayeb
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Coexister – Samuel GRZYBOWSKI

Pourquoi Coexister ?
La marque distinctive de « Coexister »
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Centre de Ressources pour la Prévention des Radicalités Sociales (CRPRS)

Le CRPRS, créé en 2018, s’inscrit dans la continuité du collectif partenarial « Ensemble on fait quoi » initié suite aux attentats de Paris de 2015, et porté par la tête de réseau de la prévention spécialisée du département du Nord : l’APSN.

Le CRPRS contribue à mieux comprendre les enjeux sur des sujets tels que les extrémismes politico-religieux, les radicalités en lien avec les processus de radicalisation, les mouvements de replis identitaires… Son action s’inscrit dans une philosophie de prévention à la fois globale, multidisciplinaire et innovante.

Le CRPRS propose aux professionnels de l’action sociale, bénévoles associatifs, acteurs de la politique de la ville et de la société civile une actualité, une documentation, des actions de formation et d’accompagnements de projets liés aux radicalités sociales.

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Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence – Montréal
Texte
centre de prevention
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Titre
CAPRI
Centre d’action et de prévention contre la radicalisation des individus
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Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaures

Première structure de ce type, cet observatoire dirigé par Jean-Yves Camus veut rationaliser l’analyse des dynamiques radicales qui travaillent les sociétés européennes et mettent à mal le paradigme de l’humanisme égalitaire. Ces radicalités sont politiques, religieuses, théologico-politiques.

Son objectif premier est de dessiner une cartographie dynamique de ces mouvances extrêmes dans leurs dimensions électorales, idéologiques et activistes, en inscrivant les événements récents dans leur temps long.

Il s’attachera pour cela à en étudier les principaux mouvements ainsi qu’à cerner les passerelles personnelles et idéologiques entre ces différents mouvements, mais aussi entre ces mouvements et l’ensemble du champ politique français.

Il veut être en mesure de saisir très précisément les évolutions socio-géographiques de leurs électorats et leur lien avec le discrédit dont souffrent les partis de gouvernement.

Il se donne pour mission, enfin, de cerner les thématiques sociologiques à partir desquelles ces mouvances capitalisent leur succès.

In fine, il s’agit de mesurer si le « combat culturel » penche actuellement en faveur des extrêmes, comme cela est fréquemment affirmé, et selon quelles logiques.

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Titre
What the fake
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BOUZAR EXPERTISE
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Quels devenir & traitement pour les enfants d’extrémistes violents ?
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ARTEMIS

L’Atelier de Recherche, Traitement et Médiation Interculturelle et Sociale est une association loi de 1901 qui a rejoint en mai 2016 le GROUPE SOS, première entreprise sociale en Europe, avec 486 établissements et services dans le domaine social et médico-social. L’adossement au GROUPE SOS est une garantie de sérieux et de solidité pour l’association.

Agissant dans le domaine de la prévention de la radicalisation, l’association ARTEMIS promeut une approche pluridisciplinaire, incluant l’ensemble de l’univers des sciences sociales. Elle préconise, en outre, l’usage de la médiation, comme méthode d’intervention.

Faisant sien le principe du GROUPE SOS qui veut que « personne n’est au bout de son chemin », l’association ARTEMIS prend en charge des personnes en voie de radicalisation et en rupture avec leur environnement.

Les formations qu’elle déploie sur l’ensemble du territoire, et qui a déjà bénéficié à plus de 8000 personnes, sont enrichies des actions de terrain et du concours des activités de recherche soutenue par l’association. Elles sont à destination des agents publics, des personnels associatifs et des entreprises privées.

ARTEMIS développe, par ailleurs, des projets éducatifs permettant de faire dialoguer les cultures, de lutter contre les préjugés, de valoriser les droits et libertés garantis par le principe de laïcité, d’approfondir les ressorts profonds de notre mémoire collective, et de déconstruire les approches liées à la théorie du complot. Après avoir organisé des événements culturels et créatifs innovants, s’impliquant dans des campagnes de discours inclusif, ARTEMIS a développé des projets socio-éducatifs originaux à l’attention des 13-25 ans, comme ses ateliers « FAKE NEWS FACTORY ».

L’association s’est dotée d’un Conseil scientifique, Présidé par l’islamologue Rachid BENZINE.

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Mohamed BAJRAFIL
Kassim Mohamed-Soyir1, plus connu par ses deux premiers prénoms Mohamed Bajrafil, est un théologien, linguiste, essayiste et imam franco-comorien né le 25 mars 1978 à Moroni.

Né aux Comores, il s’installe en 1999 en région parisienne et une dizaine d’années plus tard devient imam d’une mosquée à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Ayant entrepris des études universitaires, il vit du professorat en France et aux Comores. Il s’oppose tant aux simplismes du salafisme qu’aux critiques de l’islam tel Éric Zemmour.
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Parle-moi d’islam

Association de citoyens engagés autour de la prévention de la radicalisation des jeunes via un discours pédagogique et citoyen pour déconstruire les préjugés liés à l’Islam et toutes les formes de haine.

Association Pilote de Google, YouTube, Twitter et Facebook dans le cadre de leur programme de mentorat autour du contre-discours sur le Net.

Les raisons de la radicalisation violente sont multiples et complexes, plusieurs facteurs participent au processus de radicalisation (exclusion sociale, aspects psychologiques, conflits internationaux, sentiment de discrimination, recherche de sens, etc.). Cependant, les radicaux ont recours systématiquement à des justifications « religieuses » ou « théologiques » afin de donner un caractère sacré à leurs revendications. Ils instrumentalisent ainsi des versets du Coran et des hadiths (dits du prophète) en dehors de leur contexte pour appuyer leur argumentaire en le reliant au « sacré ». L’Association Parle-moi d’Islam a pour objectif de déconstruire « théologiquement », « scientifiquement », « spirituellement » et « émotionnellement » le discours radical.

Après les abominables crimes perpétrés à Paris le 13 Novembre 2015, Parle-moi d’Islam exprime la douleur et la colère des musulmans de voir leur religion prise en otage de fanatiques et revient sur plusieurs concepts clé :

– la racine du mot Islam est la Paix

– le concept central de Miséricorde dans le Coran

– le véritable djihad est spirituel : chacun doit pouvoir témoigner d’un comportement irréprochable devant Dieu dans l’accomplissement du bien

– la véritable mécréance est l’ingratitude envers ce que Dieu a donné

– l’allégeance spirituelle et citoyenne : deux notions complémentaires

– la diversité religieuse et la différence : Dieu nous a créé volontairement différents et nous met au défi de vivre ensemble.

Méthodologie et objectifs : Parle-moi d’Islam se focalisera sur deux points

1/ Déconstruire théologiquement les argumentaires « religieux » extrémistes mis en avant afin d’embrigader les jeunes dans la radicalisation (jihad, hijra (incitation à la migration en Syrie), division du monde en terre d’Islam Dar EL Islam et terre de la guerre ou mécréance Dar El Kofr El Harb, les versets de la guerre de la Sourate 9 Le Repentir, etc. Il s’agit donc de désacraliser le « faux sacré » par le « vrai sacré ».

2/ Reconstruire une nouvelle identité spirituelle et citoyenne : l’idéologie radicale est une mauvaise réponse à une vraie question que se posent nombre de jeunes vulnérables à la radicalisation « Qui suis je ? D’où je viens ? Quel sens donner à ma vie ? ».

La question du « sens » et de « l’identité » sont au cœur du processus d’embrigadement violent. L’objectif est d’accompagner les jeunes fragiles vers une nouvelle reconstitution/réconciliation identitaire. En bref, il s’agit d’opérer un cheminement graduel vers une « harmonie identitaire et spirituelle » afin d’aboutir à « l’allégeance spirituelle à Dieu et l’allégeance citoyenne à la France ».

Déconstruire les dix fondements de l’idéologie radicale :

Pour réaliser ces deux objectifs, il va falloir s’attaquer aux dix fondements de l’idéologie radicale :

1 Explication de la contextualisation des versets du Coran afin de limiter la portée des versets « historiques » de la guerre (recours aux sciences coraniques et notamment les circonstances de la révélation)

2 Relativiser la portée des dits du prophète hadith, dont une grande partie est non authentique. En effet, les hadiths constituent la source principale de la propagande radicale. (Recours aux sciences du hadith)

3 Relativiser l’utopie de l’âge d’or du Khalifat et la sacralisation du politique par les premiers juristes musulmans de l’époque abbasside (VIIIè et IXè siècle). La vocation de l’islam est avant tout spirituelle et non politique (recours à l’historiographie des premiers siècles de l’islam).

4 Sortir du sentiment victimaire et développer la résilience face au « sentiment d’islamophobie »

5 Cesser de vivre l’Islam par opposition à l’Occident. Dépasser le « ressentiment » pour aller vers la « fraternité humaine » (Recours aux versets coraniques sur le vivre ensemble et la rencontre de l’autre)

6 Déconstruire l’idée du « complot » (franc-maçonnique, sioniste, etc.)

7 L’Islam ne doit pas se vivre comme une identité raciale arabe, ou ethnique sunnite mais comme une spiritualité dans un pays laïc qui accueille toutes les confessions et convictions.

8 Le statut de la femme en Islam et la question de l’égalité homme femme.

9 Déconstruire sur la base du Coran, l’idée selon laquelle les non-musulmans sont condamnés à l’enfer. Le « Salut » n’est pas réservé exclusivement aux musulmans (Même débat au sein de l’Église jusqu’au Concile du Vatican II en 1961 où fut abandonné « en dehors de l’Église, nul salut »)

10 Enfin, déconstruire le concept du « désaveu » ou « rupture » du lien de citoyenneté avec les pays occidentaux (Al Bara’a). La vocation de l’Islam est avant tout spirituelle et non temporelle (allégeance spirituelle à Dieu et allégeance citoyenne à la France).

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La fondation pour l’islam de france
Laïque, reconnue d’utilité publique par décret du 5 décembre 2016, la Fondation de l’Islam de France (FIF) est née de la volonté de contrecarrer, par la connaissance et la culture, l’idéologie salafiste qui nourrit la violence des extrémistes djihadistes.

L’ambition de la Fondation répond à une urgence : consolider la concorde nationale. Elle contribue d’une part à la construction d’un Islam de France ancré dans la société française, dans les principes et les valeurs républicains. D’autre part, à la lutte contre les préjugés et l’ignorance en montrant notamment les liens intimes et étroits qui lient l’histoire de la France et celle de l’Islam.

La FIF a vocation à développer des projets culturels, éducatifs et sociaux. Si l’Islam est une religion, une foi, un livre écrit dans une langue, l’arabe, c’est également une Histoire, des savants, des philosophes, une architecture, des arts raffinés, des littératures. Ces humanités doivent contribuer à faire rayonner en France l’Islam des lumières.

L’objet de la Fondation de l’Islam de France n’est pas religieux mais profane. La Fondation n’est ni communautaire, ni prosélyte.
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YARIM : un projet stratégique contre les risques de radicalisations

Young and Religion in Social Mediation – YARIM –

Erasmus+ Jeunesse – Du 1er novembre 2017 au 31 octobre 2019

YARIM est un projet de formation des travailleurs sociaux intervenant auprès des jeunes en matière de gestion du fait religieux et de prévention de la radicalisation.
Piloté par l’Institut Régional du Travail Social (IRTS) Hauts-de-France, YARIM réunit six partenaires retenus pour leurs expertises de terrain, de formation ou de recherche : PLS POUR LA SOLIDARITE ASBL- Belgique, CEPS PROJECTES SOCIALS- Espagne, AFP PATRONATO SAN VINCENZO- Italie, IDEA NL- Pays-Bas, CAI- Portugal et l’IRTS Hauts-de-France – France.
Document
YARIM s’articule autour du développement, du test et de l’évaluation de trois productions intellectuelles novatrices :
Une boîte à outils construite par les jeunes pour les jeunes,
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Un guide méthodologique sur le dialogue interconvictionnel,
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Un module transnational de formation.
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